rejoins moi ...
Tu ne me rejoins pas .
On s’en va seul si loin,
Le temps, même assassin, ne sait nous retenir .
On s’en va seul si loin,
On s’en va loin, si seuls !
Le temps, même clément, ne peut nous réunir
Une note, un chagrin, quelque larme de joie
Mais les plus purs bonheurs ne sont que solitaires !
Tu ne me rejoins pas…
Quand le piano arrache à mon âme endeuillée
Ses traces tatouées, slaves et mortifères…
Et que tout ce passé, au fond d’un air tapi,
Ressurgit puis éclate dans mon cœur montgolfière …
Tu ne me rejoins pas…
Entends la Polonaise aux accents nostalgiques
Qui ramène en mes sens ses parfums d’un autre âge ...
Et quand je ne suis plus que fruit de leurs amours ,
Eux qui se sont aimés , me vois-tu les maudire ?
Et puis il y a Frida cette fille si belle
Si belle avec ses mots à décrocher la lune
Ces mots comme un cadeau, à chacun, pour chacune …
Et puis il y a mon roi , mon enfant , ma détresse
Et puis celui qui part , toujours celui qui reste .
Et celui qu’on déteste ….
Tu ne me rejoins pas .
Personne ne rejoint les abimes de l’autre .
Personne ne se risque , personne ne se noie .
On regarde de loin , s’abritant des orages
On plisse un peu les yeux tentant de s’approcher
Mais à la moindre pluie, quand le vent devient fort
On rebrousse chemin, se terrant dans ses ombres .
Mais moi je te rejoins .
Oui toi Frida la brune !
Quand tu écoutes en boucle Innamoramento
(mais sais tu qu’elle ment ?)
Et que tu aimes tant et que tu aimes trop …
Et toi mon doux servant ! tant de groove en tes rêves .
Je te suis pas à pas , et je te reconnais .
Toi le lion écorché, cisaillant les barreaux ….
Aux racines plantées ...Te souviens-tu Amore ?
Et toi mon incapable,
Mon love-handicapé
Je te rejoins aussi, au fond de tes secrets .
Là… tout au fond caché !
(Barricade ambulante)
Je te rejoins toujours ...
Sans cesser de t’aimer .
Jamais !
But ....if i lay here ?